Qu’est-ce que l’obésité ?

QU’EST-CE QUE L’OBÉSITÉ ?

L’IMPACT DE L’OBESITÉ SUR LA SANTÉ

Espérance de vie diminuée de 7,1 ans chez les femmes et de 5,8 ans chez les hommes de 40 ans

Risque de développer une hypertension artérielle multiplié par 4

Risque de développer un diabète multiplié par 8

Risque de développer une dépression multiplié par 1,8

Complications respiratoires importantes et majoration du risque de développer un syndrome d’apnée du sommeil (SAS)

Surpoids et obésité sont responsables de 3,6% de nouveaux cas de cancers des adultes

70% des patients porteurs d’un SAS sont obèses

Risque d’arthrose multiplié par 5

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE

45.500 opérations de l’obésité ont été pratiquées en 2014 en France
La chirurgie de l’obésité est de plus en plus pratiquée en France. Les femmes en bénéficient bien plus que les hommes puisqu’elles représentent 80% des 40.000 patients.
Ces traitements sont en moyenne initiés à l’âge de 39 ans et doivent répondre à des indications précises :

IMC supérieur à 40 kg/m2

ou

IMC entre 35 et 40 kg/m2

associé à une comorbidité

Lorsque tout a échoué pour combattre l’obésité, la chirurgie bariatrique (anneau gastrique, Technique Le Goff, sleeve gastrectomie, by-pass) intervient comme LA solution de la dernière chance qui va permettre :

Une perte de l’excès de poids pérenne

Une diminution des comorbidités

Un allongement de l’espérance de vie

À ce titre, la chirurgie bariatrique est une chirurgie à visée vitale et non esthétique pure. D’ailleurs en 2007, la première grande étude de référence (SOS Study) a démontré que 7 ans après une chirurgie bariatrique, on constatait :

Une réduction de 40 % de la mortalité globale

Une réduction de survenue du diabète de 92 %

Une réduction du risque cardio-vasculaire de 56%

examen_post_operatoir_le_goffEnviron 45.500 opérations de l’obésité ont été pratiquées en 2014 en France, un chiffre en constante augmentation. Cependant, chaque année, les trois premiers types d’opérations (anneau gastrique, sleeve gastrectomie, by-pass) se révèlent soit inefficaces sur le moyen et long terme (40% à 50% des patients regrossissent), soit entraînent un nombre de décès postopératoires dans les 30 premiers jours (113 morts en 2011) et des taux de complications et de ré-interventions très élevés.